L’association Burkinabè des Domaines internet (ABDI) a organisé un petit déjeuner de presse, ce mardi 30 avril 2024 pour présenter l’association ainsi que ses activités. Placé sous le thème “Journalisme, Internet et Culture : Quelle synergie pour un Burkina prospère ?”, l’association entend à travers ce petit déjeuner de presse, établir le contact direct avec les professionnels de média et partager des moments conviviaux.
Ce petit déjeuner de presse, premier du genre pour l’association entre dans l’ordre des activités de l’association menées dans le cadre de la SNC2024. Il a regroupé une trentaine de journalistes autour du secrétaire exécutif de l’ABDI.
Autour des tables garnis, il a été question pour l’ABDI, d’entretenir ses convives sur la question du trio « journalisme, internet et culture ». Pour le secrétaire exécutif, il est important de pousser la réflexion sur ces trois domaines d’activités, tous des secteurs clés du développement socio-économique d’un pays. Cette importance selon lui, s’observe plus au niveau de l’impact que chacun de ses secteurs a sur l’autre.
Pour le secrétaire exécutif, en parlant de ce trio, « Tout de suite, on voit deux faits majeurs : l’internet aujourd’hui quoi qu’on dise a un impact important sur le journalisme tant sur le plan collecte et traitement que celui de la diffusion. Il a également un impact important sur la culture (notre façon de sentir, de penser et d’agir) ». Il y a donc selon Izai Toé, un constat irréfutable qui se dégage. « C’est que la culture et le journalisme sont des piliers importants de toute société » et vue que « au regard de l’évolution technologique, l’internet est devenu un outil qui impacte tous les aspects de la société », c’est une réflexion qui s’impose.
Sur la base de ces rapprochements, l’ABDI reste convaincu qu’une synergie intelligente entre le journalisme, l’internet et la culture est un facteur clé de prospérité pour le Burkina Faso. « La culture comme on aime le dire, est ce qui nous reste lorsqu’on a tout perdu et aussi l’information, c’est le 4e pouvoir » a soutenu le secrétaire exécutif.
Pour ce faire, l’ABDI propose de créer un club JIC (Journalisme-Internet-Culture) dont la mission sera de contribuer à bâtir une identité culturelle authentique pour un Burkina prospère. Izai Toé dit être convaincu qu’en allant dans ce sens, nous pouvons ensemble, journaliste, spécialiste de l’internet et homme de culture apporter notre contribution au développement socio-économique du Burkina Faso.
Ce déjeuner de presse a également été l’occasion pour l’ABDI de faire découvrir l’entité et son produit phare qui est le nom de domaine « .bf » aux hommes et femmes de média. « Ce nom de domaine de 30 ans d’âge représente le territoire du Burkina Faso sur internet. Il garantit une plus grande sécurité pour les burkinabè et se veut également être un signe de patriotisme », a fait savoir le secrétaire exécutif, Izai Toé. L’objectif au dire du secrétaire exécutif, Izai Toé, et de faire des professionnels de l’information, des relais de communication sur le nom de domaine « .bf ».
Les convives du jour tout en félicitant les organisateurs disent avoir accueilli l’initiative de l’ABDI avec intérêt. Chose qu’ils ont fait savoir à travers leur participation aux échanges.
En rappel, l’Association Burkinabè des Domaines Internet (ABDI) est une organisation de la société civile burkinabè, à but non lucratif, apolitique et laïque, créée par les acteurs du secteur des technologies de l’information et de la communication en vue de contribuer au développement de l’Internet au Burkina Faso. Par délégation de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP), elle assure la fonction d’opérateur du registre des noms de domaine de premier niveau « .bf », la coordination de la migration des adresses IPv4 vers IPv6 et la gestion du fonds de soutien au développement de l’Internet au Burkina Faso.